Enfin c’est ce que je croyais. Les douleurs au ventre persistent plusieurs jours, malgré les comprimés. Je passe le week end au repos, de mauvais poil entre la douleur à supporter et l’angoisse du résultat.
Trois jours plus tard, nous apprenons qu’il y a finalement trois embryons. C’est un peu moins qu’à la dernière tentative mais bon, c’est toujours ça. C’est reparti pour chercher nos œufs. L’équipe est toujours aussi gentille, une nouvelle fois nos embryons sont parait-il formidables » (mais bon, on nous a déjà fait le coup). Retour à la maison à 20 kms heure avec pauses régulières toutes les 20 minutes (reposer le ventre qui vibre beaucoup). D’accord on devient un peu parano mais après trois fausses couches précoces, on ne prend plus aucun risque. Le médecin m’a arrêtée 15 jours, jusqu’aux résultats, pour que tout se passe au mieux. La première semaine n’est pas facile, nausée, maux de ventre… je me repose beaucoup. Il faut dire que je suis dopée aux hormones, avec œstrogène et triple dose de progestérone tous les jours. C’est certainement bon pour l’embryon, mais je sens que mon corps encaisse beaucoup. La 2e semaine je vais un peu mieux, j’ai trouvé ma solution miracle pour les nausées du soir (eau pétillante glacée avec glaçons et une dose de citron : ça passe aussitôt !), mes seins gonflent mais ce n’est peut être que le résultat de mon dopage ex RDA. Chéri est ravi. Mon humeur est changeante, un jour pleine d’optimisme, il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas, le lendemain fataliste. Ce dernier mois a été tellement difficile que je ne suis pas sure d’avoir le courage de recommencer. J’en arrive à un stade où je me dis qu’il ne faut peut être pas s’acharner. A quoi bon se mutiler mentalement et physiquement pendant des années pour rien ? Je suis consciente que c’est peut-être notre dernière chance.
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