La joie des piqures : suite

Après 15 jours de piqures intensives (j’en suis à deux chaque soir), mon ventre s’habitue. De stroumpfette, je redeviens normale et j’arrive même (en cas de nécessite absolue bien évidement) à me les faire moi-même. Tout s’annonçant bien, la gynéco a décide de baisser les doses de gonal F de 275 à 150. La fin de cycle s’annonce, le docteur s’extasie devant mon utérus ! « magnifique » selon ses dire. C’est vrai que vu sous cet angle… Et oui c’est bien ma veine, mon coiffeur ne m’a jamais fait de compliment sur mes « magnifiques cheveux », mon esthéticienne non plus sur ma « magnifique peau », mais la gynéco oui…. J’ai toujours su que ma beauté était intérieure.

Plus que quelques jours à attendre. Les signes avant coureur se font sentir : fes bouffées de chaleur et nausées de plus en plus forte : pas de chance pas encore enceinte et déjà le plus mauvais coté ! Une humeur en dent de scie : hormone horreur même combat ! (un avant gout de la ménopause selon mon médecin…). Si au moins j’avais la certitude que cela aboutirait, je supporterait tout cela sans broncher. Mais si ça se trouve, je subit tout cela pour rien. M’enfin !

Ca y est, la ponction est programmée pour demain. L’angoisse monte un peu. En fait c’est plus l’anesthésie qui m’inquiète que la ponction. Cela tout est de notre coté. Comme tout le monde j’imagine, nous guettons les singes que cela va réussir .
- 13 œufs de prêts : ça porte chance !
- La date 01/02/2010 se lit dans les deux sens ! C’est un bon jour pour des jumeaux.
- Après 20 minutes à tourner en voiture, on trouve enfin une place devant une vitrine joliment nommée « fille ou garçons » ? Les deux pourquoi pas.
- Ce soir la lune est grosse et toute rouge, « enceinte » dites-vous ?
Bref on commence à virer débile gaga….