10/06/2009

Fausse couche

Il y a des événements dont on ne sait pas si on doit se réjouir ou pleurer. C’est le cas de ma fausse couche. Alors j’alterne les deux, a peu près toutes les heures. Fausse couche, ce n’est pas très joli comme mot. Mais c’est celui qui est compréhensible par tous.
Alors commençons par le bon côté. J’étais enceinte, ça a fonctionné, enfin un spermatozoïde de mon chéri s’est frayé un chemin jusqu’à mon ovule !
Mauvais coté. L’œuf à peine formé, il s’est fait la malle, n’a pas voulu rester avec ces futurs parents foudingues. Ça c’est pour le résumé, en détail, je vais aller contre des idées reçue, j’étais enceinte et j’ai eu mes règles tout à fait normalement ! Si si et pourtant loin de moi l’idée de faire un déni de grossesse : je veux un bébé ! (y a qu’à regarder le titre de mon blog !) Donc j’étais enceinte, mais je ne pensais pas l’être. Donc vie normale. 15 jours plus tard, de passage au toilettes, encore du sang : et là c’ezst l’évidence, c’est pas normal : je fais une fausse couche. Je suis effondrée. J’appelle ma gynéco (qui depuis ne l’est plus !) qui ne souhaite pas me recevoir : des pertes de sang au milieu du cycle rien d’anormal, ça peut arriver. Super ! Depuis 10 ans ça ne m’est JAMAIS arrivé. La petite bille blanche tout droit sortie de mes entrailles ? ça peut arriver… des corps blancs. Tu parles oui ! Résultats : je me sens désespérée, je sens que quelque chose ne va pas et personne ne veux m’entendre ni m’aider. Résultat mega crise d’angoisse et de larme au milieu du tapis de bain… c’est glauque. Heureusement cherinou est là qui me découvre effondrée dans la salle de bain. Rendez vous est sitôt pris avec le généraliste. Beaucoup plus compréhensif. Il m’ausculte et surtout m’écoute ! Pour lui non plus il n’y a pas lieu de s’inquiéter mais au cas où il me fait faire une prise de sang. Que je fais dès le lendemain. Résultat, contre toute attente, positif (et oui il y aurait mis sa main à couper le généraliste !). Et voila ! J’étais positive, maintenant je m’enfonce dans le négatif des humeurs noires. Il n’y a rien à faire, le contrecoup hormonal fait son sale boulot et je viens de passer deux semaines de déprime. Même si je ne cesse de me répéter que ça a marché, et donc que ça remarchera. Rien n’y fait le moral est au fond des chaussettes…

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